Ça y’est, les beaux jours sont arrivés (touchons tous du bois). Et avec eux, la même question revient d’année en année, que mettre par de telles chaleurs ? Question aussi lancinante que le temps pousse à la langueur ! Évidemment, si vous travaillez, un ou deux costumes très fins et un peu amples peuvent faire l’affaire. La plupart des magazines de mode masculine proposent des silhouettes vêtues de blanc, parfois même de trois pièces. Qui peut supporter le trois pièces ces temps-ci ?
La laine reste-t-elle la matière idéale ? Oui en ce qui concerne le haut du corps, la veste. Car rien n’est plus fin que celle-ci. En revanche, pour le pantalon, la question se pose ardemment. Car chaleur dit transpiration dit nettoyage incessant. Et il faut reconnaitre qu’un pantalon en laine, si fine soit-elle, ne sera peut-être pas le plus idéal, ne passant pas vraiment à la machine. Le pantalon en coton apparait dès lors comme le choix de la raison. Seulement le coton a un défaut, il n’est jamais tellement net, finissant toujours par froissé et ayant souvent l’aspect de carton plié. Mais il est quand même possible d’en trouver de bon poids. 280gr parait un minimum en coton, alors que 230gr peut être idéal dans de la laine.
Pour la veste, il faut choisir une laine nattée. C’est à dire ayant été tissée de manière lâche, souple, pour laisser passer l’air. Il en existe d’une multitude de poids et de couleurs. La grande famille des laines d’été est appelée ‘laines froides’. Parfois, un petite dose de mohair rendra la veste moins froissable, elle sera parfois appelée alpagua, bien que cela ne soit pas tout à fait exact. Certains mélanges avec du lin ou de la soie peuvent se révéler par ailleurs magnifiques.
Vous pouvez donc opter pour un costume bleu marine très fin, ou le même bleu marine à rayures tennis fines. La veste pourra être portée seule, ce qui vous fera une tenue supplémentaire. Sinon, le basique impératif à dénicher est le blazer en natté aérien et non-doublé, que vous compléterez toujours facilement avec un chino de coton clair ou un pantalon de laine froide gris. En complément, un veston sport dans une belle toile de laine, de couleur bronze, va s’avérer être passe-partout. Ou également une veste en tissu Solaro, dont Parisian Gentleman nous parle cette semaine. Notons aussi qu’un costume de coton ou de laine légère couleur mastic, caramel ou beige, sera d’un grand secours, allant toujours bien avec les souliers marrons et pouvant être dépareillé. Car le costume blanc, encore un fois, ce n’est pas un basique, bien au contraire, c’est une gageure à bien mettre en scène !
Bonne semaine, Julien Scavini
A la question « qui peut supporter le trois pièces ces temps ci? », je dois répondre avec une certaine fierté « moi! » tout en précisant que je parle d’un Trois pièces en seersucker :p
Avec une chemise légère, c’est tout à fait supportable, et pourtant je vis dans le sud-est. Enfin supportable, tout est relatif…
Après tout, imaginez ces pauvres diables qui, au XIX° et au début XX° étaient vêtus systématiquement de 3 pièces fait dans des lainages lourds quelque soit le temps ou le lieu!
Bonjour,
Une veste en Fresco -Lafayette Saltiel Drapiers-, navy, deux boutons (blancs), poches plaquées, longue à la deuxième articulation du pousse, non doublée, fait mon bonheur ces jours ci.
Bonheur à double titre car c’est ma veste et je ne la « tombe » pas en réunion (avec une chemise en lin), ni au soleil d’ailleurs. Il faut alors n’avoir l’air de rien et ne pas remarquer que les autres ont chaud.
Cordialement
Bonjour,
Je cherche un terme qui est une technique de travail du coton, mais je ne sais pas comment l’écrire… le « sirsoccer » ?
Généralement veste d’été rayée bleu et blanc.
Pourriez vous m’éclairer ?
Merci infiniment.
NM
seersucker 🙂