Exposition Ancely à Biarritz

Ce court billet illustré pour vous inciter – si vous êtes encore en vacance, ou avez la possibilité de l’être sur la côte basque – à voir l’exposition Biarritz, par Georges Ancely, à l’ancien casino Bellevue, jusqu’au 29 septembre. Vous pourrez admirer quelques 200 clichés de différents formats, ainsi que des vêtements d’époque, portant sur la période 1880-1895. Cette période très reculée permet d’appréhender des éléments du vestiaire masculin aujourd’hui disparus, et d’assister à la lutte entre vestons longs (fracs et redingotes) et vestons courts.

Georges Ancely n’était pas un artiste, ni même un photographe. L’illustration le présente à ses vingt ans, vêtu d’un étrange frac gansé à col velours dont le pantalon en prince de galles est rehaussé d’un galon. Toute une mode. Il tenait commerce de bijoux et de bronzes dorés à Toulouse. Il fut décoré pour sa bravoure militaire durant la guerre de 1870. Né en 1847 et mort en 1919 dans la ville rose, il développa une passion pour l’archéologie et la photographie au sein des nombreuses sociétés savantes de l’époque. Il voyagea beaucoup (en France et en Algérie, mais aussi Londres ou l’Italie) prenant de nombreux clichés. Les Pyrénées furent son sujet de prédilection. Il séjourna souvent à Biarritz, petite cité balnéaire qui connaissait à l’époque une rapide croissance aidée par le développement des ‘bains de mer’ et l’affection passée de l’Impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Il y réalisa de nombreux clichés, dont l’intérêt artistique réside principalement dans l’impeccable état de conservation et l’ordonnancement chronologique. Ils sont très détaillés permettant d’admirer avec minutie les tenues d’époque, hommes, femmes et enfants. Pour ne rien retirer à l’affaire, la scénographie est très bien réalisée. Notons qu’un quartier de Toulouse-Blagnac porte son nom, car il y possédait un petit château.

Plus d’informations ICI et LA.

Julien Scavini

Les vitrines d’Arnys (MàJ)

Même si je profite des vacances au pays Basque, je sais que certains de mes lecteurs sont au travail. Et j’imagine que vous avez besoin d’un peu de distraction, Le Chouan des Villes et Le Paradigme de l’Élégance étant fermés pour congés. Certes, Parisian Gentleman et For The Discerning Few continuent de publier. J’ajoute ma petite pierre estivale moi aussi en vous postant les vitrines d’Arnys, que j’ai prises en photo un soir il y a quelques semaines. J’ai en effet pris la résolution d’archiver tous les documents que je peux trouver sur cette maison qui va hélas bientôt fermer. Donc, dans les vitrines, la collection printemps/été 2012. Les images sont cliquables :

Et les prix  qui donnent le tournis :

MàJ. Le local commercial d’Arnys a été vendu (le bail, le fonds de commerce, les deux ; ou les murs?) pour, parait-il 15 millions d’euros à LVMH pour y mettre Berluti, prêt-à-porter et souliers. Jean Grimbert, l’un des deux frères ‘Arnys’ doit conserver l’atelier de grande mesure de la maison, qui serait renommé Berluti by Arnys. Soit. Mais qu’en est-il du prêt-à-porter de cette maison connue pour sa forestière ? Personne ne sait. Toutefois, je viens de tomber par hasard sur une photo d’une maquette de boutique, ne ressemblant pas à l’actuelle. Projet d’une nouvelle future boutique ? On semble lire 14 rue de Sèvres sur le tapis de sol de l’entrée… Toutes les suppositions vont bon train.

Julien Scavini

Vacances !

Chers amis, malgré les vacances, je suis assez occupé par un beau projet dont je vous conterai le résultat à la rentrée.

Cela ne me laisse guère le temps d’imaginer – comme à l’accoutumée – des figurines de mode. Alors bonnes vacances !  et à septembre !