Le bon produit (suite)

Petit message pour vous tenir informé de mon offre, qui ne saurait tarder maintenant. Les étiquettes sont en cours de tissage, les liasses de tissus sont déjà en ma possession, et les vestes, modèles et prototypes en cours d’élaboration. J’espère être opérationnel début Mai.

Les tissus disponibles sont : tous les tissus Holland & Sherry, dont un produit d’appel, un super 100’s laine et cachemire. Je me fournis chez eux également pour les flanelles et les 100% cachemires. Ensuite Gorina propose de superbes serges couvertes (tissu duveteux, à l’image des flanelles), des tissus sports dont quelques Saxony ou Shetland Tweed, ainsi que des twills, des étoffes fresco pour l’été ou des super 150’s. Puis notons Thomas Fisher, qui offre la gamme la plus étendue de tissus de ville, du super 110’s au super 160’s, en passant par le laine-mohair. Enfin Dugdale Brothers qui présente de lourds tissus à manteaux ou une superbe liasse de tissus de ville en super 120’s 280gr.

Je me tiens maintenant à votre disposition si vous souhaitez découvrir l’offre. Le veston démonstrateur arrivera fin avril, mais nous pouvons nous rencontrer avant pour étudier vos envies et examiner les tissus et mon projet. Je me tiens à votre écoute. N’hésitez pas à prendre rendez-vous, peut-être pour le mois de Mai si vous aimez prévoir les événements, au 06 14 90 17 45 ou par mail  : tailleur@scavini.fr. Si vous me laissez vos coordonnés, je pourrais vous faire parvenir un courrier de lancement par voie postale. Merci pour votre soutien.

Julien Scavini

17 réflexions sur “Le bon produit (suite)

  1. Dexter 5 avril 2011 / 10:01

    Quel serait le budget à prévoir pour un 100% mohair ?

    • Julien Scavini 5 avril 2011 / 12:03

      Alors deux options:
      Thomas Fisher : Laine-Mohair (30%) en 240gr, le costume à 1600€.
      Holland & Sherry : Laine (super 100’s)-Kid Mohair (20%) en 230gr, à 1800€.

      Costume finition traditionnelle, col monté main, doublure manche rabattue main, surpiqures et boutonnières main.

      • Dexter 6 avril 2011 / 09:31

        Le 100% mohair… ça n’existe pas ?

      • Julien Scavini 6 avril 2011 / 09:52

        Je pensais aussi jusqu’au moment où j’ai vérifié mes liasses. Pas dans mes propositions. Cela me parait, après réflexion, difficile, ce serait très rêche et raide. J’ai toujours entendu « laines-mohair »…
        Sinon il y a les fresco, très aérés.

      • Dexter 6 avril 2011 / 15:14

        Fresco ? ça consiste en quoi ? Une armure particulière ? Un mélange particulier ?

      • Julien Scavini 6 avril 2011 / 15:57

        C’est une armure toile très aérée, constituée d’un fil sur-tordu. Une fois tissé, ce dernier cherche à se détordre, cela crée un lainage quelque fois appelé aérifère ou encore laine tropicale, même cela n’est pas tout à fait la même chose.

    • Julien Scavini 5 avril 2011 / 12:04

      Avec option doublure intégrale, demi-doublure, quart de doublure ou doublure squelette.

  2. Dexter 5 avril 2011 / 13:58

    Qu’apportent les surpiqûres ? Pourquoi en vouloir ? Esthétiquement je préfère mais quelle est leur origine et leur utilité, car on voit beaucoup de vestes sans ? Est-ce lié au maintien de la toile tailleur ?

    • Julien Scavini 5 avril 2011 / 17:25

      Alors normalement une veste doit toujours arborer une surpiqure, toujours. Cela maintient le petit « roulé couture ». Je m’explique. Au bord d’une veste se rencontrent les tissus extérieurs et intérieurs (garnitures), ainsi que la toile à l’intérieur. On coud ces deux (trois) épaisseurs ensemble. Puis, pour éviter que l’extérieur n’aille se balader vers l’extérieur, pour qu’il reste bien invisible derrière le devant, on décale très légèrement le bord, on le tourne, on le décale vers l’intérieur, bref on « roule la couture ». Très légèrement, environ 1/2 mm. Pour maintenir ce petit décalage, on exécute une surpiqure.

      Alors une surpiqure main n’a rien à voir avec celle des machines, qui quelques fois sont même de couleur (rouge?) et qui le plus souvent sont trop tendues, ce qui crée des succession de petits creux et bosses au bord. A la main, on s’arrange pour faire disparaitre le point, on exécute un ‘point perdu’. C’est légèrement visible et cela donne du cachet. Surtout cela garantit une longévité plus importante à la veste, car cela fixe bien les bords, les empêchant de se promener, de rouler ou de se boursoufler.

      • Dexter 5 avril 2011 / 18:21

        C’est peut-être trop demander mais serait-il possible d’avoir des liens vers des photos qui montre le résultat ?

      • Julien Scavini 6 avril 2011 / 09:55

        Oui, je demande des photos. Quand j’étais à l’atelier, je n’ai pu en prendre, il n’y a avait plus personne aux postes de travail.

      • Dexter 6 avril 2011 / 07:09

        Je viens de voir un article sur le site suivant (qui vient juste d’être publié… ) :http://www.homme-chic.com/habiller-chic/costume-details-surpiqures/
        ça peut te servir peut-être ? Sur la veste bleue d’Ohnona par exemple, sans chercher la polémique, on voit bien cette « succession de petits creux et bosses au bord ». Sur le site de Kiton on trouve 3 illustrations (dans la partie « made to mesure »> »jacket details » ), je sais pas si on peut parler là de « point perdu »…. je visualise mal…

      • Julien Scavini 6 avril 2011 / 09:54

        Oui, machine je pense. Fil très tendu qui est visible. Non une surpiqure main ne se voit quasiment pas. On s’arrange pour. Ce n’est pas un point visible. Sauf si le client le souhaite, auquel cas on réalise un point sellier.

      • Julien Scavini 6 avril 2011 / 10:47

        Un point des selliers, comme sur le cuir. Très visible. Il y a plein de possibilités suivant ce que veut le client. De l’invisible au plus visible, coloré ou non, au fil de soie ou au cordonnet de soie, en double ou simple fil.

  3. Guillaume 5 avril 2011 / 14:09

    Décidemment, vous avez encore plein de choses à m’apprendre : Qu’est ce que le rabattage de la doublure manche?
    Je pense qu’une petite visite à l’AF Tailleurs me ferait le plus grand bien!

    • Julien Scavini 5 avril 2011 / 17:19

      Eh bien quand vous regarder l’intersection corps/manche à l’intérieur, la doublure des manches se raccorde à la doublure du corps. Les industriels font ça à la machine (puisqu’il couse tout à l’envers avant de retourner comme une chaussette) alors que les tailleurs rabattent (càd cousent) de l’extérieur, à la main… En fait, on pré-coud la doublure manche avec du fil de bâti sur la doublure corps puis on fait des petits points de rabattement. Plus esthétique, plus soigné.

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