La mode, la science et les dames

L’univers de la mode masculine classique est régi par des codes et des usages en fait assez simples, que je prends le temps d’expliquer ici. De nombreux auteurs traitent ce sujet, au fil de livres et de blogs nombreux. La conclusion des ces règles est simple : les hommes s’habillent suivant un usage lié à une occasion. C’est ainsi que le costume et les ensembles dépareillés se choisissent parmi un répertoire connu, dont on peut faire varier quelques formes et accessoires pour trouver le juste formalisme.

A l’usage (C’est ainsi, on fait comme ça) et au moment (soir, mariage, travail) se surimpose une troisième grille d’appréciation : le goût personnel. Ce goût vient principalement de l’expérience.

C’est de ce point particulier que je veux vous parler. Car à ce niveau, les dames créent toujours une très forte interférence. Quasiment à tous les coups, elles m’interrogent ainsi : pensez vous que ça lui aille ? Pensez vous que cela corresponde à ses cheveux ? Pensez vous que ça ne le fera pas trop grossir ?

Je manque à chaque fois d’exploser!

Oui oui et oui.

Les femmes s’habillent principalement suivant le moment mais avec une moindre connexion à l’usage, elles sont plus libres. Le corpus des références chez les femmes est énorme. Quand nous autres élégants référons au style anglais idéal ou au style preppy américain, nous restons très normés. Les femmes peuvent faire à peu près ce qu’elles veulent, elles n’ont pas d’académisme et ne se fie que modérément aux canons.

Toutefois, pour les aider, la presse féminine ne cesse d’inventer des règles, toutes plus abstraites les unes que les autres pour essayer de rendre logique ce qui l’est ou ce qui ne l’est pas. Et suivant les modes et les gourous, les règles changent. C’est ainsi que l’on fait la mode.

Il a les règles corporelles : femme en H, en 8, en L, en V. Il a les règles afférentes à la carnation : peau clair, peau foncé, peau comme ci, comme ça. Il y a les règles afférentes enfin aux cheveux : rousses, brunes, blondes. Il y a enfin les règles internes aux couleurs : celles qui s’opposent, celles qui vont ensemble, à l’aide de triangles, de cercles et autres diagrammes… Il faut enfin multiplier les règles entre elles… pour au final se dire que seules les plus expertes y arriveront, ce qui renvoie encore et toujours à la force de l’individualisme : certaines sont des génies, d’autres non. C’est toute la curiosité du monde post-moderne : il veut abolir les inégalités, proposer du progrès pour tous. Pour au final ériger en maître le super-individu capable de se frayer un chemin dans ce magma de pensée.

D’ailleurs, les hommes ont tendance à se laisser faire par ces méthodes. Le nombre de blog expliquant toutes les subtilités du t-shirt, des boots et des jeans, en rapport au corps et aux couleurs est vaste. C’est navrant.

Être un conservateur au niveau vestimentaire, c’est reconnaitre que personne n’est un génie (ou presque) et que dès lors se fier à des règles d’usage est plus pratique. Quitte, c’est toute la beauté des vêtements masculins, à accessoiriser sa tenue pour la rendre un peu unique. C’est toujours possible.

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Pour en revenir aux dames que je vois, je ne cesse de leur répondre la même chose : aucun scientifique n’a jamais prouvé que les carreaux grossissaient, aucun scientifique n’a jamais prouvé que les rayures allongent, aucun scientifique n’a jamais prouvé que le gris n’allait pas à telle personne etc…

Le répertoire stylistique des hommes est classique : gris, bleu, brun en majorité. Et quelques compléments. Dans ces classiques, tout va à tout le monde ! Tout va à tout le monde. Parceque je ne m’intéresse pas au rapport à la personne. Je ne m’intéresse qu’aux règles. Et un costume gris est normal. Un costume bleu est normal. Pourquoi dès lors n’irait il pas?

Avec ce genre d’idée, on finit par appauvrir le discours stylistique. La rayure va à tout le monde, le carreau va à tout le monde.

Pour moi, tout est dans la tête.

C’est là le point essentiel. Il est possible qu’un homme m’argumente : je n’aime pas porter de marron. J’admets cela. Je n’admettrais pas la phrase : le marron ne me va pas. Qui a dit ça?

J’admets qu’on puisse ne pas aimer. C’est un choix personnel basé sur l’expérience.

C’est exactement la même chose pour les revers en bas de pantalons. Par exemple des gens me disent : cela ne va pas au petit. Faux. Archi-faux. L’exemple de l’élégant sino-américain Mafoofan le prouve. Il porte bien les revers et ses vestes ont des revers généreux, autre exemple qui tord le cou à ce préjugé connu : il existe un rapport logique et scientifique entre la tête et les revers de veste. Non, il existe une règle tailleur qui veut que le col occupe environ la moitié de l’épaule. Après, le goût personnel s’impose, on peut aimer plus, on peut aimer moins.

Qui oserait critiquer de telles mises, sortant des meilleurs ateliers italiens. M. Mafoofan s’habille suivant les règles (costume, dépareillé, gris, bleu, beige etc…), suivant l’occasion (jour, travail, soir etc…) et enfin suivant son goût personnel, avec des mises typées. Il a envie, c’est dans sa tête… Alors je vois que ce que l’on va me répondre : ça lui fait une grosse tête… Mais mince alors. Il a une grosse tête comparativement à un corps menu. Aucun tailleur ne va dissimuler ce fait.

Il faut donc lutter contre ces préjugés idiots. Tout est dans la tête. Que vous n’ayez pas envie d’affirmer un style, je le comprends. Mais il ne faut pas se cacher derrière un dogme qui n’existe pas.

Le costume beige pour l’été est un autre bon exemple. Beaucoup de dames refusent que leurs hommes en mettent… Elles peuvent dire qu’elles n’aiment pas ça. A la place elles disent : ça ne lui va pas. Mais d’où? d’où??? Cela va à tout le monde ! Aucun scientifique n’a prouvé le contraire. Mais c’est une question d’envie. Il faut oser porter le beige. La dame peut dire : je ne l’aime pas en beige. C’est objectif. Le beige ne lui va pas est subjectif.

Les gens ont toujours peur de leur ombre. La chance : le vestiaire classique est fait pour se dissimuler. C’est un fait. On a le droit de se dissimuler. Mais je n’aime pas que l’on mette cette envie de discrétion sous la responsabilité d’un dogme qui n’existe pas…

Les gens adorent la liberté et la revendique, tout en se créant des règles qui n’existent pas (les rapports de couleur) et en rejetant des règles qui existent (les règles classiques). C’est fou.

Le vestiaire classique a quelques règles (usages, couleurs, situation) et se mêle assez facilement au goût personnel (discret ou épatant). Toutes les autres règles visant à expliquer ci ou ça sont idiotes. Elles ne servent qu’à camoufler une couardise. On a le droit de dire : je n’aime pas en porter. C’est beaucoup plus honnête intellectuellement !

Bonne semaine, Julien Scavini

13 réflexions sur “La mode, la science et les dames

  1. Blaise 6 mars 2017 / 20:48

    Bien dit. Note : petite typo sur « rayures allongées »…

  2. Pronier Thibault 6 mars 2017 / 23:59

    Cher Monsieur,
    Tout d’abord sachez que c’est un réel plaisir de vous lire chaque semaine. Concernant votre article du jour, je suis ravi de constatez que je ne suis pas seul à penser comme cela…
    Bien à vous

    Thibault Pronier

  3. christiane 7 mars 2017 / 07:23

    Bonjour Monsieur,
    J’adore vos billets …. et ils sont toujours plein d’enseignements

    Merci
    Bonne journée

  4. Tiffy 7 mars 2017 / 09:25

    Encore un article très intéressant, merci. Aussi agaçant que ce soit, peut-on en vouloir à ces dames de projeter sur leur conjoint l’idée qu’elles se font de l’art de l’habillement ? Là où la plupart des hommes cherchent à se conformer à une norme, un standard (l’esprit du costume n’est pas très éloigné de celui de l’uniforme), bref, à juste être des hommes parmi leurs semblables, la femme, au contraire, cherche souvent à se distinguer, à être remarquée et par conséquent aussi chasse la moindre imperfection, la plus petite faute de goût, ce qui la met, comme vous le soulignez très justement, à la merci des nombreux gourous et autres experts es-mode autoproclamés qui pullulent dans les médias.

    C’est pourquoi on dit souvent qu’un homme ne devrait jamais choisir ses vêtements avec sa femme… S’il a besoin de conseils, ceux d’un bon tailleur ou d’un bon vendeur sont en général bien plus judicieux. D’ailleurs je ne supporte pas, lorsqu’il m’arrive d’acheter des vêtements en présence de ma femme, que le vendeur ou la vendeuse s’adresse à elle plutôt qu’à moi pour discuter du choix ! Imaginez à l’inverse si lorsqu’une femme s’achetait des vêtements, le vendeur discutait du choix avec son mari plutôt qu’avec elle !

    • requyem 20 mars 2017 / 14:50

      c’est pourtant quelque chose de très courant dans les domaines clichés masculins (voitures, bricolage, etc…).

  5. Pierre 7 mars 2017 / 15:25

    Que c’est bien dit ! Oui, on peut tout mettre tant qu’on respecte l’usage et les codes établis. Ceci étant, « le vestiaire classique est fait pour se dissimuler » est à nuancer de nos jours. Je dirais même que c’est presque le contraire. De nos jours, porter une tenue classique est presque une revendication et un étendard.

  6. Charles 7 mars 2017 / 17:41

    Très juste. Ce billet m’évoque celui que vous aviez écrit à la publicité d’une petite Citroën, dont il me semble constituer le prolongement logique.

    Tout est possible, mais tout dépend du degré de confiance en soi. Et du degré de confiance de madame dans le « bon-goût » de monsieur.

    Car il est incontestable que dès-lors que l’on s’aventure dans certains standards masculins – pourtant classiques, mais désormais largement tombés en désuétude, comme le nœud papillon, ou le costume croisé (!) à rayures (!!) ou les chaussures spectators – nous risquons d’effrayer nos compagnes qui sont légitimement terrorisées à l’idée que nous puissions passer pour « un original », ou un excentrique… voire un maquereau.

    Au fond, il n’y a là que de l’amour. Et peut-être même cela vous attendrira, cher Julien, la prochaine fois que la situation se présentera dans votre atelier.

    Encore merci de partager avec nous vos réflexions.

    « Mais, au fait, Monsieur Fan existe-t-il ? »

  7. Emmanuel 7 mars 2017 / 21:52

    Pardonnez-moi mais j’avoue ne pas tout bien comprendre.

    S’il s’agit de goût personnel, en quoi les goûts des unes (les femmes) ou des autres (les hommes) seraient il matière à différenciation ? Si ce n’est que du goût personnel, là-dessus chacun juge comme il l’entend.

    S’il s’agit de « très forte interférence », et même si vous semblez vous en plaindre (sans doute à bon droit parfois) je pense qu’il est très bien que vous ayez l’occasion d’expliquer à ces dames quelques codes de bases de l’élégance classique masculine.
    Ce n’est pas divulguer un secret? Si elles s’intéressent au vestiaire masculin, autant leur expliquer, après tout elles ne sont pas sensées en connaître les principes. Mais vous, oui, donc elles bénéficieront d’un avis avisé, si je puis dire.

    Car ce serait oublier un peu vite que si vous avez à dialoguer avec Elles plutôt qu’avec Lui, j’imagine que c’est bien souvent parce que leur époux, fiancé, amant, concubin, prince charmant…
    ne sait rien des règles du vestiaire masculin :
    – parce qu’on ne les lui a jamais inculquées.
    – parce qu’il s’en moque.
    – parce qu’il trouve beaucoup plus pratique de s’en remettre à celle qui a succédé à sa maman.
    – parce qu’il ne souhaite pas s’ennuyer avec ce genre de sujet (efféminé, pense t’il).
    – parce que Mme souhaite être la seule décisionnaire indiscutable (le cas où je peux comprendre votre exaspération).

    Le plus souvent, un subtil mélange de toutes ces possibilités, certainement.

    Que les femmes disposent d’une plus grande gamme de vêtements et de choix, cela me semble être une évidence. Mais quant à la moins grande connexion à l’usage… pas sûr.
    Pour reprendre votre exemple, je ne connais aucune (mais vraiment aucune) femme qui accepterait de ne pas s’habiller différemment pour aller au travail, se rendre à une soirée, assister à un mariage.
    Mais je connais des hommes (et même plusieurs) qui seraient très capables de porter le même costume pour ces 3 évènements (et je ne pense pas à un beau costume).

    Dernière petite chose mineure ; faire appel à la rigueur scientifique n’a -je le crains- aucune chance de réussir dans ce cas.
    Non pas que les femmes aient moins d’esprit scientifique (je sens que certains pourraient être prompts à quelques raccourcis misogynes). Mais il s’agit là de vêtements, de goûts, de subjectivité, d’accords, de style… pas de science.

    Oui, il peut y avoir et il y a des règles. Mais s’il n’y avait que des règles, nous serions tous en uniforme. Parce que nous y ajoutons notre goût, (et si possible, y invitons l’expertise et la connaissance du tailleur), nous faisons en sorte d’apprendre à insérer notre goût personnel dans ces règles. A jouer avec ces règles, sans les trahir totalement.
    Sans «  » »trahisons » » » de ces règles, est ce que nous ne serions pas habillés comme il y a 200 ans ?

    Et le goût personnel comme les règles, c’est de l’apprentissage, ce sont des erreurs, c’est de la transmission, c’est de la culture… C’est ce qui nous est expliqué, y compris par vous, chaque semaine, M.Scavini (d’ailleurs, merci).

    Bon sang ! Encore un commentaire bien trop long.

  8. Jpg 7 mars 2017 / 23:36

    Bonsoir,
    étudiant, j avais trouvé un job d’été dans une boutique qui vendait des vêtements pour hommes -jeannerie et « costumes » de piètre qualité- et j’ai pu « apprécié  » le plaisir de vendre à des hommes accompagnés de leur compagne : une horreur !
    Néanmoins, plus tard, j’ai bénéficié de conseils d’amies sur des couleurs ou vêtements que je n’osais pas porter. Elles ont parfois boosté ma garde robe et je les en remercie.
    Quant aux couleurs que vous évoquez , le beige par exemple, je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous.
    La couleur beige que je porte pour des pantalons, me pose un problème pour un costume. En toute honnêteté, ayant une peau claire, un costume beige – sauf si je suis bien bronzé – me donne un air cadavérique ! Et évidemment je n’ai aucune appétence à porter un vêtement qui ne m m’embelli pas…
    D’abord connaître les règles et ensuite avec l’expérience de l’âge, les adapter à sa situation me semble être le bon chemin.
    Bonne soirée et au plaisir de vous lire tous les lundi.
    Jpg

  9. Le Chouan 8 mars 2017 / 19:02

    Cher Julien,

    Oui, les guides et les blogs sont pleins de « règles » absurdes. Celles qui concernent les couleurs notamment m’ont toujours paru relever de la fumisterie. Je me souviens d’un guide (écrit par une femme !) qui distinguait, en fonction de la carnation, les hommes « argent » et les hommes « or ». Suivait un invraisemblable laïus sur les couleurs qui allaient ou qui n’allaient pas aux uns et aux autres…

    Cela dit, chacun de nous conviendra qu’il est des couleurs qui lui vont mieux que d’autres.

    Je ne vous suis pas, en revanche, quand vous refusez de prendre en compte certains effets optiques objectivement vérifiables. Comment peut-on nier, par exemple, que les rayures allongent ? Recouvrez les murs d’une petite pièce haute de plafond d’un papier rayé et cette pièce vous semblera encore plus haute !

    Un homme grand et mince sera désavantagé par des anglaises placées trop haut. C’est une question de proportions. Vous parlez des revers. Regardez Nicolas Sarkozy : selon que ses vestes ont des revers étroits ou larges – car il en porte des deux sortes -, l’effet est tout à fait différent. Heureux dans un cas, malheureux dans l’autre.

    Les tailleurs ne sont certes pas des thaumaturges. J’attends néanmoins d’un homme de l’art qu’il prenne en compte ma morphologie et qu’il use de ces «astuces » que l’expérience lui a apprises pour « m’avantager »…

    « Mais au fait, Monsieur Fan existe-t-il ? »

    Le Chouan des villes

    • Julien Scavini 8 mars 2017 / 22:36

      C’est toute la difficulté de l’écrit, d’arriver à tout faire passer…

      Disons que de prime abord, je préfère nier le fait que les rayures allongent ou les carreaux agrandissent… Je marque ainsi l’esprit de ma démonstration, ce qui appuie l’idée que la rayure est belle pour elle et qu’il ne faut pas la fuir, que le carreau est superbe et qu’il ne faut pas en avoir peur.

      Ceci dit, d’expérience, je n’ai jamais vu sur un client gros un désavantage à porter une veste de tweed à carreaux, ni un grand mince être rendu laid par une rayure. Je trouve ces motifs beaux et je me refuse à les penser sous leur aspect négatif. Un gros monsieur qui ose les beaux carreaux sera toujours gros. Je ne vais pas le cacher sous une rayure ou un uni triste.

      Je dois confesser aussi n’avoir jamais vraiment cru à cette idée architecturale des rayures qui agrandissent une pièce. Est-ce objectivement vérifié?

      Pour les revers, cela se discute. Pour ma part, je préfère Sarkozy avec des revers hauts et plus larges. J’ai toujours trouvé ces vestes plus seyantes que les plus petits revers placés plus bas. Tout simplement car de mon point de vue, ces vestes italiennes sentent ‘l’italie’ et la bonne façon alors que ces vestes plus structurées sentent le prêt à porter. Simplement pour ça. Un entre deux serait il idéal alors ? 🙂

      En fait, je me méfie aussi des astuces des tailleurs. Un client âgé, tout petit, est toujours allé chez un tailleur hélas décédé. Ce tailleur lui a toujours coupé des trois boutons un peu tonneau. Car disait il : cela va mieux au petit… J’ai toujours pensé tout le contraire : deux boutons, poitrine dégagée, coupe ajustée… Ce monsieur a préféré croire son ancien tailleur, aussi lui ai-je coupé une veste trois boutons tonneau… Pourtant un truc de tailleur ancien. Depuis je me méfie, car les hommes de l’art ont parfois des goûts curieux. Autant que moi peut-être ? Dès lors, je me méfie des ces règles.

  10. lindor 1 avril 2017 / 02:49

    Salut je suis Alfred, je suis nouveau ici, je suis Haitien et je vis en Haiti. Je suis un passionné du style et de la mode, je pratique la couture sur mesure, j’ai de grand reve pour la couture. J’aimerais bien ameliorer mon savoir-faire dans ce domaine, voila pourquoi je m’inscris dans ce blog. Deja je vois des sujet vraiment interessants qui peuvent bien me servir. Je souhaite que le temps que je vais passer avec vous soit enrichissant.

    Mon plus grand reve c’est d’avoir un diplome internationnal dans ce domaine. Je veux etre un styliste-modeliste. Pour creer ma propre collection. Pas seulement pour Haiti pour une collection qui sera reconnue atravers le monde.

    Je remercie deja le dirigeant de ce blog (Julien SCAVINI) si je ne me trompe pas et tous les autres qui suivent ce blog.

  11. david 10 juin 2017 / 19:38

    J’ajouterais que les femmes ont une sensibilité à la matière et à la coupe (près du corps, etc) plus grande que nous du fait qu’elles mettent au monde. On l’ignore souvent, hommes que nous sommes, mais il leur est parfois très pénible de porter certains vêtements, la vie les contraignant à des choix hors des éléments susmentionnés (usage, moment, goût, à moins de considérer les « cycles » comme un « moment »).

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