Alors que cette soirée nous inonde d’une profonde et infinie tristesse , je repense à ce couplet final de la symphonie n°2 « La Résurrection » de Gustav Mahler :
« Lève-toi, oui, tu te lèveras à nouveau, Ma poussière, après un court repos !
Alto : Oh, crois, mon cœur, crois : Rien ne sera perdu ! Ce que tu as désiré est à toi ! À toi, ce que tu as aimé, ce pour quoi tu t’es battu !
Chœur et alto : Ce qui est né doit disparaître ! Ce qui a disparu doit renaître ! Arrête de trembler ! Prépare-toi à vivre !
Soprano et alto : Oh, douleur ! toi qui pénètres tout, Je suis arraché à toi. Oh, mort ! toi qui conquiers tout, Tu es vaincue enfin ! Avec les ailes que j’ai gagnées Dans une lutte ardente pour l’amour, Je m’élèverai Vers une lumière qu’aucun œil n’a jamais vue !
Chœur : Avec les ailes que j’ai gagnées, Je m’élèverai ! Je vais mourir pour vivre ! Lève-toi, oui, tu te lèveras à nouveau, Mon cœur, en un clin d’œil ! Ce que tu as vaincu À Dieu te portera ! »
Les choses humaines peuvent se reconstruite. Pensez à cette grandiose interprétation par Léonard Bernstein en pensant à la futur renaissance de Notre-Dame :
Merci
Magnifique, merci
Quelle tragédie…
Nous sommes capables des pires déchirements…
Nous sommes aussi capables d’élans de solidarité décisifs…
Nous allons la reconstruire !
Merci
Je partage votre tristesse…
Guylin (Québec)
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