Les grands tailleurs de Paris (en 1958)

La lecture d’un numéro d’Adam daté de Septembre 1958 m’a donné l’idée de retranscrire ce soir les noms et adresses des bonnes maisons parisiennes de l’époque, certaines existant encore, d’autres n’étant plus que d’heureux souvenirs.guarrin4

Voici donc la liste des tailleurs:

  • James Pile, au 27, rue Cambon
  • Roger Pittard, au 56, rue des la Boétie
  • Puissegur, au 7, boulevard de la Madeleine
  • Romain, au 5, rue Washington
  • Sigwald, au 8, rue Marbeuf
  • Marcel Lus, au 39, boulevard Malesherbes
  • Clément et Brunet, au 105, boulevard Haussmann
  • A Cristiani, au 2, rue de la Paix
  • Creed, au 7, rue Royale
  • Cumberland-Erik, au 57, avenue Franklin Roosevelt
  • Daric-Debacket, au 1, rue de Berri
  • Charley Harmaniantz, au 3, place de la Madeleine
  • Knize, au 10, avenue Matignon
  • Paul Portes, au 194, rue de Rivoli
  • Kriegck – Vauclair, au 23, rue Royale
  • Lanvin, au 15, faubourg Saint Honoré
  • Larsen, au 7, rue de la Boétie
  • Opelka, au 53, rue de la Boétie
  • O’Rossen, au 9, avenue Matignon

Pour les grands chemisiers maintenant :

  • Charvet, au 8 place Vendôme
  • David, au 32, avenue de l’Opéra
  • Doucet, au 21, rue de la Paix
  • Doucet Jeune, au 10, rue Halévy
  • Dominique France, au 58, rue Pierre Charron
  • Hilditch et Key, au 252, rue de Rivoli
  • Knize, au 10, avenue Matignon
  • Lanvin, au 15, faubourg Saint Honoré
  • Poirier, au 12, rue Boissy-d’Anglas
  • Sulka, au 2, rue de Castoglione
  • Washington Tremlett, au 244, rue de Rivoli
  • Boivin Jeune, au 10, rue de Castiglione

Et enfin pour les grands chapeliers :

  • Berteil, au 3, place Saint Augustin
  • Delion, au 14, faubourg Saint Honoré
  • Motsch et fils, au 42, avenue George V
  • Willoughby, au 7, rue de Castiglione
  • Gelot, au 12, place Vendôme
  • Leon, au 21, rue Daunou

15 réflexions sur “Les grands tailleurs de Paris (en 1958)

  1. ducerf 14 octobre 2009 / 18:07

    Ajoutons ici les manquant:

    Cifonelli, au 31, rue Marbeuf
    Camps-de Luca, au 11, place de la Madeleine (nouvelle adresse me semble t il?)

  2. sifran 14 octobre 2009 / 23:03

    Précision :
    A l’époque, années cinquante, de Luca n’avait pas encore acheté Camps qui avait ses salons aux Champs-Elysées. De Luca devait être rue Saint-Honoré, d’après ce que l’on m’a dit.
    Peut-être que les tailleurs très connus n’avaient pas besoin de figurer dans ce genre de liste promotionnelle…

  3. ducerf 16 octobre 2009 / 18:20

    Donc:
    De Luca, au 279, faubourg Saint Honoré
    Camps, sur les champs Elysées donc..

    • SERGE PIERREAU 17 février 2010 / 13:30

      DANS LES ANNÉES 58 ET60-61,C’EST LÀ CHEZ J.CAMPS QUE J’AI APPRIS L’ART DU BIEN FAIT,IL DISAIT ..UN TAILLEUR C’EST UN ARTISTE,QUI FAÇONNE DE SES MAINS AVEC CETTE MATIÉRE ..LE TISSUS. TOUTE MA VIE J’AI GARDÉ SON ENSEIGNEMENT ET CE MÉTIER DE TAILLEUR MA VALU UNE VIE ICI AU CANADA ,UNE EXISTENCE AGRÉABLE DANS CE MILIEU DE LA COUTURE…..GRÂCE AU SOUVENIR DE MON PASSAGE CHEZ …JOSEPH CAMPS

      • ducerf 18 février 2010 / 21:03

        Bonjour Serge et merci pour votre commentaire et votre visite sur ce blog!
        Sachez bien qu’ici à Paris, Joseph Camps reste une icône incontournable de la culture tailleur. Certains disent même que la maison Camps De Luca a baissé d’un cran depuis que seuls les De Luca ont repris, mais… Un grand tailleur, ayant enseigné à Rousseau et par là à Gonzales puis Brahim, un pair de la culture tailleur et toute une méthode scrupuleusement suivie par nombres d’artisans!

    • Pile 29 mai 2020 / 13:29

      James pile était mon grand père , avec son frère
      Ils possedaient quatres ateliers , monaco, londres
      Et Biarritz.la boutique de Paris fut reprise bd hausman par mon père James Guy Claude après le décès de son père .Coco Chanel était voisine de palier rue Cambon.

  4. guillaumette 4 janvier 2010 / 13:08

    En 1958, la maison Erik Cumberland vivait ses dernières annés, mon grand-père étant déjà très malade. Originaire de Suède, il avait fait son apprentissage à travers l’Europe et s’était fixé à Paris où il travailla chez O’Rossen avant de s’établir à son compte.
    Mon enfance a été bercée des meilleurs anecdotes concernant ses clients (Coty, Auriol, Sacha Guitry…) et ma mère conserve encore des souvenirs très vivants de ses années passées au magasin.

  5. bilou1955 31 mai 2011 / 20:42

    Bonjour.

    Il y avait la Maison LEGRAND 27 Rue du Quatre Septembre 75002 PARIS.
    Maison Centenaire ayant fait place à un magasin d’accessoires pour Bridgeurs en 2004.

    J’ai été très peiné quand j’ai appris la mort de Mr LEGRAND en Avril 2009. Du costume bien taillé comme j’en porte, j’aurai du mal à trouver un Tailleur digne de ce rang

  6. baconnier 21 mars 2012 / 12:56

    je possede un vieux costume knize que de pie des annees 1941 je veux m en separer j attends vos commentaire

    • Julien Scavini 21 mars 2012 / 13:54

      Que voulez vous que je commente?
      Quelle taille? Sur mesure ou PàP? Y-a-t il le pantalon?

      PS: il est possible de mettre de la ponctuation dans un message…

  7. bernardavion 10 novembre 2012 / 16:27

    Bonjour, dans la liste des chemisiers, il manque Rhodes & Brousse. La maison a été fondée en 1924. 14 rue de Castiglione. Le médaillon est encore sur le sol.

  8. isabelle strutz 6 octobre 2014 / 13:13

    bonjour!
    merci pour cette liste , ça n’a l’air de rien mais c’est précieux. J’arrive sur votre site parce que je viens de trouver, dans mon stock de vieux textiles, une chemise d’homme à plastron plissé griffée « Doucet 21 rue de la Paix »;; d’après votre liste,, donc, la maison Doucet existait encore à la fin des années 50? (pour essayer de dater à peu près ma chemise…)

  9. CHANTECLER 28 mars 2017 / 07:51

    Bonjour 1958 j’avais vingt ans > il y avait un très très grand tailleur à Paris du nom de BARDOT. Il habillait des vedettes… Qui peut en dire plus?

    • CHANTECLER 29 mars 2017 / 15:02

      Oui! Je me souviens avoir lu, dans la revue professionnelle « l’Homme », que Mr Bardot venait d’habiller Jean Marais d’un très joli costume de couleur bleue, ni claire ni foncée; ce devait être en 1956; il faut dire qu’à cette époque-là….on s’habillait; nous aimerions tant que revienne ce goût de la « fringue ».

  10. COUPAYE 24 août 2021 / 18:17

    Toute mon enfance dans les ateliers de chez SULKA

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